sexta-feira, 5 de fevereiro de 2010

bahiaflaneur: Le pont, les élites, le gouverneur, le mépris

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Ainsi, le gouverneur de Bahia, Jacques Wagner, du Parti des Travailleurs (PT) a choisi de traiter par le mépris la pétition initiée par le grand romancier brésilien, natif de l’île d’Itaparica, et présent là chaque année, Joao Ubaldo Ribeiro, pour dénoncer un projet pharaonique, démagogique, d’un pont de treize kilomètres de long, à construire entre le continent (Salvador) et l’île d’Itaparica.

Ainsi, ce post d’aujourd’hui vient officiellement lancer une longue série d’interventions pour dénoncer les collusions au coeur de ce projet - appel au crime contre l’écologie - d’infra-structure voulu par le pouvoir, projet démagogue, pouvoir corrompu et total complice des élites conservatrices qui ont mené, sciemment, l’Etat de Bahia à la dérive urbanistique ces quarante dernières années, sous la houlette de Antônio Carlos Magalhaes. En premier lieu, les entreprises OAS et Odebrecht, déjà évoquées dans ce blog. Sans oublier l’architecte, Ivan Smarcevscki, lié aux barons arrogants du Yatche Clube da Bahia.

Nous publions, tout d’abord, le texte, essentiel, paru le 26 janvier 2010 dans le quotidien A Tarde, de l’écrivain Joao Ubaldo Ribeiro, pour dénoncer ce projet. Puis, jour après jour, nous** essaierons, donc, de dénouer ce qui se trame, orchestré par des élites, au mépris d’une géographie, d’une histoire, d’un peuple îlien, et tout simplement d’une âme.

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